réécrire l'aventure

Pourquoi Steven Spielberg était le cinéaste idéal pour adapter Tintin

Dossier | Par Jérôme Dittmar | Le 25 octobre 2011 à 14h12

Si Spielberg n'a découvert Tintin qu'au début des années 1980, son oeuvre et sa démarche ont toujours été étroitement liés au travail d'Hergé. À la veille de la sortie de son adaptation des aventures du célèbre reporter, revenons sur les nombreuses similitudes entre Spielberg et Hergé.

En 1982, Steven Spielberg est une star. Il a déjà derrière lui Les Dents de la mer et Rencontres du troisième type. Rien ne lui résiste. Passionné par Tintin sans même le savoir ? C'est en lisant la critique de Serge Daney¹, comparant volontiers Indiana Jones aux aventures de Tintin, que le cinéaste découvre l'existence de la bande-dessinée et s'y prend de passion. Il pose une option sur l'oeuvre d'Hergé qui, enchanté par la nouvelle, espère voir enfin son héros partir à la conquête de l'Amérique dans les meilleures conditions possibles. Hergé n'a jamais été satisfait des précédentes adaptations ; comme Les Oranges bleues, film en prise de vue réelle au scénario original, ou encore Le Mystère de la toison d'or, tous deux datant des années 60. Il n'y a même jamais vraiment cru. Mais il a confiance en Spielberg qui lui promet une fidélité infaillible. Puis le projet s'enlise. Hergé décède un an plus tard. Leur rencontre n'aura jamais lieu. Spielberg, devant l'ampleur de la tâche, décide alors de se limiter à la casquette de producteur pour refiler le bébé à un cinéaste européen. Les noms défilent : Truffaut, Beineix, puis émerge Polanski, qui dira vouloir adapter Le Sceptre d'Otokar. Mais le projet capote. Spielberg laisse les droits se noyer. Plus de vingt ans plus tard, on revient toquer à sa porte. C'est le bon moment. Il est enfin possible, pour Spielberg et Peter Jackson, de donner une nouvelle vie aux héros d'Hergé.

L'histoire entre Hergé et Spielberg remonte à loin. Mais s'il fallait chercher, on pourrait dire qu'elle résonne plus loin qu'en cette année 1982. Le père de Tintin et le cinéaste n'ont pas la même histoire et n'exercent pas le même métier. Pourtant leurs carrières, styles, visions, affinités, ambitions, résonnent de bien des manières. Le destin et l'oeuvre d'Hergé éclairent le destin et l'oeuvre de Spielberg. Au point que Tintin paraisse comme la plus grande matrice probable du cinéaste. La sortie du film était une belle perche à saisir pour s'attarder, en dix points, sur les liens entre les deux hommes. George Rémi le Belge et Steven Spielberg l'Américain, deux destins non moins croisés que parallèles, avec des différences, parfois incompatibles, mais surtout beaucoup de ressemblances, parfois troublantes.


Fuite en barque extrait de Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

Destins précoces

Cinéma ou bande dessinée, Spielberg et Hergé ont trouvé dès l'enfance l'art populaire dans lequel ils allaient s'investir. Le premier par des films amateurs en super 8 tournés à l'adolescence et qui sont désormais devenus mythiques. Le second qui, comme le veut l'histoire, griffonnait à quatre ans au dos d'une carte postale un dessin annonciateur de son style. Une telle précocité dans la pratique participe à leurs légendes. Spielberg et Hergé sont des artistes nés, des autodidactes, des techniciens qui n'ont cessé de s'exercer sans connaître d'autre métier. Leur passion est souveraine. Elle donne une direction. Fait surgir une trajectoire existentielle à la fois lucide et inconsciente. Elle leur permettra plus encore d'acquérir à force de travail, parfois acharné, une forme de spontanéité dans l'utilisation du crayon ou de la caméra. Tel est le creuset des génies. Peu importe qu'on les aime ou pas. Dès le berceau ils se sont forgés un destin.


Pression extrait de Duel

Tout pour le succès

Dessin, illustré, art séquentiel, Hergé a pratiqué en étant lu. De ses travaux amateurs dans une revue scout au Petit vingtième où Tintin est né, il a toujours été imprimé, eu un public, un rédacteur en chef, des gens à écouter. Spielberg fait partie de cette génération 70's qui se lança tôt dans le cinéma. Différent de ses amis Coppola, Scorsese ou De Palma, il n'a pas cherché à renverser le système, plutôt se l'accaparer. Les studios sont alors en pleine dégringolade. L'époque est dépressive et les cinéastes réputés incontrôlables. Spielberg balaie tout ça. Très vite, il redonne confiance au studio avec Les Dents de la mer : respect du cahier des charges, succès massif au box office, campagne publicitaire monstre, il invente le blockbuster. Sa carrière débute et il est déjà sous les projecteurs ; il a toujours voulu l'être. A son époque, Hergé ne connaît pas un succès si foudroyant, mais celui de Tintin, dès la parution de son voyage au Pays des Soviets en 1929, est éclair.

En sachant ménager les compromis, s'adapter, les deux hommes ont su cohabiter avec le système pour asseoir leurs carrières, parfois au prix des pire alliances (Hergé travaillant pour un journal collaborationniste durant l'occupation). Le cinéaste pliera ainsi Hollywood à ses volontés et en modifiera les contours. Le dessinateur, d'une exigence maniaque, ne cèdera jamais sur son perfectionnisme et s'accommodera de l'occupation pour ne pas se faire oublier. Que ce soit dans le cadre d'Hollywood auquel Spielberg redonne la couleur du dollar, ou celui qu'Hergé poursuit durant des années sombres, il s'agit toujours d'atteindre une séduction massive, populaire, sans honte d'une visée commerciale qui sera leur force.


Un requin bien entreprenant extrait de Les Dents de la Mer

Le cinéma

La génération Spielberg n'a cessé de faire la pub de sa cinéphile. Coppola, Scorsese, De Palma, Dante, tous sont des érudits et l'ont fait savoir. Hergé, avec son demi-siècle d'avance, n'a pas la même culture. Il est pourtant lui aussi un enfant du cinéma. Totor, qu'il invente en 1926 dans une revue scout, porte ainsi le sous-titre de « film comique », voire de « Hergé Moving Pictures ». S'évertuant à imaginer un nombre incalculable de gags inspirés de ses idoles, le futur auteur de Tintin a très tôt été marqué par les films, en particulier ceux de Chaplin et de Harry Langdon, célèbre acteur de burlesque qui travailla avec Capra.

L'influence et la réciproque ne s'arrête pas là. Spielberg, comme son ami et complice George Lucas, n'a pas toujours appris à regarder les films au cinéma mais à la télévision où il tomba amoureux du serial. Si Hergé est d'une autre époque, l'Histoire est aussi plus subtile : cet appétit du feuilletonesque, ce goût du récit d'aventure, de l'exotisme, de l'enquête policière, du mystère, du fantastique, de la science fiction, de la fiction populaire, il naît avec le siècle d'Hergé. Les films dont Spielberg et ses amis sont transis prennent leurs racines dans l'émergence d'une culture dont le dessinateur est à la fois contemporain mais à laquelle aussi il participe. Pour ne citer qu'un exemple : Les Cigares du pharaon, épisode incroyablement feuilletonesque mêlant société secrète, malédiction étrange, génie du mal et exotisme mystérieux. Comme Hergé le fait dire à un personnage, il fait du ciné-roman. Le message est clair et inutile de dire qu'un certain Indiana Jones va s'en inspirer.


De l'avantage du pistolet sur le sabre... extrait de Indiana Jones et les aventuriers de l'Arche perdue

Modernité technique

C'est connu, les effets spéciaux sont une marotte chez Spielberg. Pas seulement pour matérialiser un imaginaire et repousser les limites, mais donner à l'incroyable une vraisemblance. Sa carrière s'est construite sur une maîtrise technique qui est comparable à celle d'Hergé dans son réalisme et son rapport à la modernité. Le belge a vite mis un point d'honneur à ce que chaque engin motorisé soit crédible. Dans Tintin, tout repose ainsi sur un subtil mélange de vérité et d'abstraction. La technique, qu'elle soit maîtrise du crayon et de la caméra ou représentation, est une obsession pour les deux hommes, jamais une publicité. Pour rester moderne, capter l'audience des plus jeunes et viser le classicisme, il faut aussi que l'oeuvre garde sa cohérence. Les vaisseaux démentiels de Rencontres du troisième type doivent être crédibles comme ceux d'Objectif Lune. Le spectateur ou le lecteur doit croire à ce qu'il voit de manière intemporelle.


Un toit de voiture pas très costaud extrait de Jurassic Park

L'enfance

Avec E.T., Spielberg a fait de l'enfant un nouveau héros hollywoodien. Pour le jeune spectateur de l'époque, le modèle cinématographique n'est plus un adulte, mais un autre soi potentiel acteur d'aventures extraordinaires. C'est inédit et cela crée deux choses : premièrement, une promesse existentielle, invitant l'enfant à ne jamais céder sur ses rêves en se méfiant parfois des adultes ; deuxièmement, un effet nostalgique, le spectateur de l'époque voyant dans cette ère le reflet de son innocence perdue (alors que ces films étaient eux-mêmes en quête de la leur). Cette obsession pour l'enfance culminant dans A.I., film oedipien où Spielberg avoue sa fêlure maternelle.

Chez Hergé, l'enfance a toujours été présente. Ne peut-on pas voir dans Tintin un héros sans passé ni mémoire autre que les aventures suivies par le lecteur, une figure d'enfant ? Tintin est sans âge, comme en construction permanente. Il a des amis mais son altruisme est plus distant qu'affectif (il n'a aucun amour et mettra du temps avant d'accepter les autres à ses côtés). Tintin est aussi mobile, c'est un voyageur, un pervers polymorphe. Le dessinateur et le cinéaste ne se retrouvent pas sur tout, encore moins l'image de la famille, inexistante chez Hergé sauf pour celle singulière de Moulinsart. Mais il y a dans Tintin un certain idéal spielbergien, à la fois naïf, juvénile, libératoire (jusqu'au paradoxe), une volonté de détachement et presque de fuite que retrouve Arrête moi si tu peux, variation tintino-spielbergienne.


Torture de Teddy extrait de A.I. Intelligence artificielle

De l'indifférence en politique

A priori incompatibles sur le plan idéologique, Hergé et Spielberg sont plus proches qu'on ne le croit. Le belge, malgré ses incidents de parcours (Les Soviets, Le Congo) et des amitiés douteuses avec l'extrême droite, a vite affiché des idées plus progressistes à partir de Tintin en Amérique. Le Lotus bleu marque un plus grand tournant encore par l'apport de son ami Tchang qui change sa vision de l'étranger (et son style). Plus tard de vilaines caricatures ressortiront, mais elles doivent peut-être moins à l'homme qu'à l'époque. Politiquement, Hergé n'est d'aucun bord, il les dépasse par son indifférence et s'adapte. Spielberg n'a pas plus de vraie couleur politique. Il excède lui aussi les clivages par une forme de centrisme plat. Avec plus de volonté morale, flirtant lui aussi avec la droite (il n'a rien contre le système de Minority Report, s'il était sans faille...), mais préférant finalement toujours s'en remettre à un humanisme malade (mais qu'il croit sain) qu'il filtre par des destins individuels prenant parfois l'Histoire en otage.


Un futur dangereux extrait de Minority Report

Le quotidien

Tintin c'est l'aventure, le nomadisme, l'homme nouveau, une figure du vingtième siècle. Mais Tintin c'est aussi le quotidien surgissant dès L'Oreille cassé quand, au début de l'album, Hergé suit son héros chez lui dans diverses activités. C'est encore le début du Crabe aux pinces d'or, qui démarre par une bête boîte de conserve trouvé par Milou dans la rue. Ce quotidien ne cessera de revenir pour s'installer progressivement, jusqu'à Moulinsart et aux magnifiques Bijoux de la Castafiore. L'aventure est à portée de main. Elle peut commencer là, au coin d'une avenue, dans une ruelle, un magasin. Spielberg ne l'oubliera pas. Son cinéma ne va cesser de faire tenir ensemble le quotidien et l'extraordinaire. E.T n'est que l'exemple le plus symptomatique dans l'installation d'une nouvelle image de la banlieue pavillonnaire où désormais peut surgir aliens, vampires et gremlins. Avec Spielberg, le quotidien se voit investit des rêves de ceux qui y vécurent enfants, fascinés par les films fantastiques diffusés à la télévision. Il devient un espace de fiction à la fois fabuleux (lointain) et familier (proche).


phone home extrait de E.T. l'extra-terrestre

Le style

Hergé c'est le récit en mouvement, des situations visuelles, limpides, vivantes. Peu importent la narration ou les descriptions, l'intrigue est le trait ; les couleurs sans ombres, en aplats, redisent le dessin, transforment la ligne en surface. Le père de Tintin disait dessiner des films sonores et parlants. Il travaillait la bande dessinée comme le cinéma, à partir de l'espace et plus encore la durée. Un maître des enchaînements et des ellipses. Un dieu de la concision qu'il perfectionnera lorsque, durant la guerre, il doit publier son travail sous la forme de strip, l'obligeant à ce que chaque ligne soit percutante.

Le classicisme de Spielberg hérite de la ligne claire d'Hergé. Son cinéma est limpide, les raccords fluides, il cumule la transparence hawksienne au trait maîtrisé du belge. C'est un cinéma de l'image souveraine comme l'était Tintin. Les deux hommes partagent un même goût pour le mouvement et la vitesse : Duel n'est-il pas le meilleur exemple de ce qu'il y a de plus tintinesque chez Hergé ? Et la saga Indiana Jones, conçue par Lucas mais mise en forme par Spielberg, n'est-elle pas aussi une adaptation officieuse du héros d'Hergé ? Filtrée par L'Homme de Rio de Philippe de Broca (autre adaptation officieuse, rappelant L'Oreille cassée), dont le cinéaste est un fan absolu. A l'époque des Aventuriers de l'arche perdue, Daney faisait déjà le rapprochement. Qu'il faut encore souligner en reprenant la réunion entre Lucas, Lawrence Kasdan et Spielberg pour la préparation du premier film. L'auteur d'E.T. ne parle que rythme, découpage, mesure, action. Tintin est là, avec sa gestion incroyable du mouvement, du timing, ses cliffhangers au cordeau, ses jeux de surface. En poursuivant son invention du blockbuster, Spielberg reprend les enseignements d'Hergé, jusque dans un projet inachevé dont l'action, se déroulant entièrement dans un aéroport, évoque de manière troublante Le Terminal.


Ils nous ont eu fils ! extrait de Indiana Jones et la Dernière Croisade

L'au-delà

On connait la fascination de Spielberg pour les extra-terrestres. Cette figure à visages multiples est une passion cinéphile intarissable, à laquelle se greffe une passion globale pour le fantastique et les phénomènes inexpliqués dont Poltergeist (dont il est producteur et quasi-réalisateur) n'est qu'un exemple, avec La Quatrième dimension. Doit-elle quelque chose à Hergé ? Peut-être pas pour tout, mais sûrement dans une certaine mesure. Depuis sa rencontre avec Tchang, Hergé s'est initié aux philosophies orientales et en particulier au Tao qu'il adoptera au fil de sa vie. Dans son entourage, nombreux sont aussi les fous d'ésotérisme. Cet engouement pour le paranormal, les sciences alternatives, les religions venues d'Asie (il s'intéressera de près au zen), les signes, le symbolisme, son oeuvre en est truffée.

Les extra-terrestres ne sont pas non plus étrangers au monde de Tintin. Ainsi lorsque Hergé, se découvrant une passion pour Jung, entame la lecture d'Un mythe moderne (étude psychologique des ovni), il y voit une source d'inspiration l'amenant sur Vol 714 pour Sydney, où apparaît une soucoupe volante. L'ailleurs, l'étranger, des vies d'un autre monde, il n'y a pas de plus grand sujet spielbergien. L'album rappelle même curieusement Indiana Jones et Le royaume du crâne de cristal. Épisode mal aimé, où le cinéaste perd en ligne claire ce qu'il gagne en connivence avec son idole de papier.


Aspiration extrait de Poltergeist

La monstruosité

Les bons sentiments chez Spielberg sont le masque de sa monstruosité. Le dangereux conducteur de Duel, le requin tueur des Dents de la mer, E.T. qu'il faut renvoyer chez lui (il n'a pas sa place avec nous et son nom le réduit à sa différence), l'exilé sans pays du Terminal autorisé à fouler pour quelques minutes la terre américaine, Tom Cruise tuant pour survivre, les esclaves d'Amistad, le Mossad traquant les terroristes palestiniens (dans Munich), tout ou presque conduit chez lui à la rencontre impossible mais répétée avec l'Autre. A la création d'une frontière, un balisage de l'espace où l'étranger sans visage est indexé. Car l'Autre, voué à revenir, polymorphe et dont il fait pourtant la promotion morale, hante les personnages de Spielberg. Il solidifie leur structure identitaire en neutralisant la rencontre avec quoi ils s'opposent. Ses héros sont trop enfermés dans leur propre espace, qu'il soit familial ou obsédé par une faute qu'ils n'ont pas commise, pour s'ouvrir.

Chez Hergé, l'autre est le plus souvent admis au travers d'une sociabilité qui n'est pas celle du partage, mais d'un vivre ensemble où l'on respecte ses distances et les territoires. En un sens, on dirait l'altérité parfaite. Mais c'est aussi la rencontre impossible. C'est pour ça qu'il n'y a pas d'amour dans Tintin. Comme il n'y en a pas plus chez Spielberg (l'enfant d'A.I. en est malade). A ce point commun comme double visage, s'ajoute le révisionnisme d'Hergé modifiant ses albums litigieux (Les Soviets, Le Congo, L'Etoile mystérieuse), quand Spielberg bidouillait E.T. (l'arme remplacée par un talkie-walkie). Anecdotique ? Non. La filmo yoyo de Spielberg, un film noir, un film blanc, va dans le même sens.


Comment se faire de l'argent dans un aéroport ? extrait de Le Terminal

¹ Voir l'article de Serge Daney, « Les saintes écritures étaient une BD », paru dans les éditions de Libération du 19 et du 20 septembre 1981.

Images : © Amblin Entertainment

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2 commentaires
  • LordGalean
    commentaire modéré Mouais, sauf que ça tient pas trop la route la comparaison entre Tintin et les Aventuriers de l'Arche Perdue, parce que justement, sans refaire l'Histoire, Spielberg a découvert Tintin postérieurement au tournage et à la sortie en salle (notamment en France) des Aventuriers de l'Arche Perdue, et que c'est cette "corrélation inconnue" de lui qui lui a donné envie de découvrir Tintin. Par contre, le Indy 2 et 3 (voire même 4) sont bourrés eux de vrais références intelligentes et pleine de sens à Tintin.
    14 juin 2012 Voir la discussion...
  • LordGalean
    commentaire modéré "Avec plus de volonté morale, flirtant lui aussi avec la droite (il n'a rien contre le système de Minority Report, s'il était sans faille...)," et ceci de même, n'est guère plus vrai, et guère plus pertinent, avec des "si" on met Paris en bouteille et Lyon en carafon comme disait feu ma grand-mère, "si si", seulement le système de Minority Report n'est pas sans faille loin de là et il le montre trés bien, donc ce jugement de valeur à l'emporte-pièce n'a aucune raison d'être porté :)

    par ailleurs, en quoi un système qui analyserait sans faille les futurs assassins ou criminels serait-il de droite ? C'est encore un raccourci effectué par une personne de gauche trés certainement, quiconque d'un peu intelligent et face à un système sans faille, préférerait toujours la protection et la sécurité à l'expérimentation du malheur et du deuil.
    14 juin 2012 Voir la discussion...
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