Sorties de la semaine : Nouveau départ, Lock-Out, L'Enfant d'en haut

Il y a deux semaines, j'ai vu tellement de mauvais films sur vos conseils que j'en suis tombé malade. Des boutons partout, impossible de sortir de chez moi, mon aigreur étant paraît-il contagieuse. Pas grave, je retente néanmoins l'expérience : les yeux bien ouverts, le costume bien cintré, je selle mon cheval (oui j'ai un cheval) pour repartir à l'assaut des films les mieux notés et les plus commentés de Vodkaster.

Guy Pearce, fort en pomme

Lock Out : enfermé avec Luc Besson
Dernièrement, je me suis laissé aller à m'exciter sur Battleship, qui ne m'a collé qu'une demi-molle. Mais là avec Lock Out, on ne peut pas se tromper : Maggie Grace, la coquine de Lost et Taken (dans un pitch qui y ressemble franchement d'ailleurs), Stéphane Rousseau (oui, ne discutez pas) en badass sur-équipé, un scénario signé Luc Besson, une prison qui tourne en orbite autour de la Terre, on est pas loin de l'overdose de cool. Pas même une petite note sur Vodkaster ? Tant pis, je me jette vers l'inconnu, et tiendrais l'ensemble du lectorat de Vodkaster responsable en cas de déception. Mais de déception il n'y aura pas, j'en suis sûr.

Quand même, c'est moi ou elles en jettent ces premières minutes ?

Nouveau Départ : sourires photoshoppés et animaux à sauver
Ma mauvaise foi a des limites : sur les affiches, les affreux sourires gorgés de soleil évoquent une pub Tropicana. Mais ni ça, ni la piteuse traduction du titre ne m'empêcheront de retourner voir Nouveau départ, le dernier délice de Cameron Crowe (que j'aime d'amour). Les premiers vodkastos à avoir vu le film ont eu le nez creux : loin de ce que promet la bande-annonce, une romance souffreteuse sur fond de coït animalier et de safaris, c'est le chemin de croix de Matt Damon qui fascine, père courage qui face à la douleur ne peut que s'ajouter de nouvelles difficultés, et ainsi espérer faire le plus de bien possible autour de lui. Quelques enfants charmants (Elle Fanning, Maggie-Elizabeth Jones), une BO de très bonne facture (signée Jónsi, le leader de Sigur Rós) ; ce film est fait pour toi, hipster à l'âme sensible.

L'Enfant d'en haut : pagaille à l'Alpe d'Huez
Sympa le ski, j'ai pas eu l'occasion d'y aller cette année. Je suis tes conseils, cher vodkasto et je vais donc voir cet improbable remake des Bronzés font du ski avec des enfants (tu lui mets en moyenne 3,50 tout de même). En y regardant de plus près, je me rends compte qu'il est surtout question de Léa Seydoux, que le froid semble avoir revigoré, elle articule sourit et tout, et d'un petit gosse qui vole des skis pour survivre. Je ne comprends pas, Ursulua Meier aurait dû caster Franck Dubosc, il aurait pris le petit sur ses épaules, aurait tenté de draguer les monitrices ; de bons moments en perspective. Le ski = rire enfin, tout le monde sait ça. Ça marche jamais les drames skiistiques.

Et après ?
Après j'aimerais bien faire de longues balades pédestres en écoutant Didier Barbelivien. Seulement voilà :

L'enfer du quotidien me rattrape. Je vais aller noyer mon spleen (et mon slip) en Alaska avec ses baleines, en regardant Miracle en Alaska, pour y retrouver Drew Barrymore et Jim Halpert de The Office. Rock'n'love me rappellera ces glorieux festivals rock où je n'irai pas cet été, parce que je n'ai pas une thune, ses groupes de punk-garage fiévreux et ses bières qui sentent l'urine. Pour finir de me détendre, j'irai peut-être traîner mes guêtres devant L'Amour et rien d'autre, une comédie dramatique allemande, où Martha essaie d'oublier un allemand dans les bras d'un autre allemand. Pas de bol, vu qu'ils se ressemblent tous, elle n'arrive pas à oublier le premier. Galère.

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