The Sporting Club
(1971)
un film de
The Sporting Club

The Sporting Club

(1971)
un film de
Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (SpectateurLambda) :
SpectateurLambda
(à propos de The Sporting Club)
Sa note :
The Sporting Club “ Quand le week-end d'un club très select de notables bien sous tous rapports se transforme en équarrissage jubilatoire, sulfureux A voir vite ” — SpectateurLambda 14 octobre 2024
1 commentaire
  • SpectateurLambda
    (à propos de The Sporting Club)
    Sa note :
    The Sporting Club “ Quand le week-end d'un club très select de notables bien sous tous rapports se transforme en équarrissage jubilatoire, sulfureux A voir vite ” — SpectateurLambda 14 octobre 2024
    1 commentaire
    • SpectateurLambda
      commentaire modéré Ce film est réellement une curiosité et comme toute curiosité il pourra laisser sur le bas côté une partie des spectateurs. Pour ma part en dépit d'évidents défauts, notamment dans le montage, j'ai réellement apprécié la proposition. Les soucis de montage s'expliquent principalement par le charcutage des producteurs, l'interview de son réalisateur Larry PEERCE disponible dans les bonus du DVD dévoile que de nombreuses séquences sont manquantes et mêmes perdues, or ces séquences paraissaient indispensables au cinéaste. Il n'empêche que le film, qu'on peut considérer comme malade me parait digne d'intérêt.

      L'élite de la société du Michigan et plus précisément de Detroit a pour habitude de se retrouver à quelques kilomètres de la ville berceau de l'industrie automobile, dans un immense chalet perdu en forêt aux abords d'un lac de retenu. Là, cette société de nantis, exclusivement blanche, protestante, se congratule de sa réussite et commémore le souvenirs de leurs aïeux. Ces mêmes aïeux qui sont les fondateurs de ce club ultra select dont les membres actuels s'apprêtent à fêter le centenaire.

      Ces retrouvailles sont l'occasion de mettre en avant les valeurs supposées de cette communauté, mais déjà on voit poindre le délitement, la schizophrénie et l'hypocrisie qui régissent les relations et les comportements de ces gens "biens sous tous rapports".

      L'existence d'une capsule temporelle enterrée par les fondateurs et destinée à être retrouvée lors de cette fête du centenaire va dévoiler une vérité qui poussera le groupe à des agissements bien éloignés de l'idée que nous nous faisons et qu'ils se font de la bienséance.

      Cette bascule radicale emmène l'œuvre dans des contrées absurdes, film iconoclaste, d'une rare subversion, un film punk, insolent, qui évoquera l'humour acide de Gustave KERVERN et Benoit DELEPINE tant il n'aurait pas dépareillé dans un sketch du Groland. Le film aborde façon poil à gratter divers thématiques qui vont être systématiquement traitées pour souligner l'immoralité qui fonde cette société WASP, de sa déchéance morale, de sa vertu religieuse de façade, de son accointance adultère avec la sphère politique, son patriotisme guerrier mis en parallèle avec son amour des armes etc.

      Un grand merci à Jean-Baptiste Thoret qui grâce à son excellente collection "Make My Day" éditée par Canal+ permet de redécouvrir ou plutôt découvrir cette étrangeté cinématographique qui mérite largement d'être réévalué.
      16 octobre 2024 Voir la discussion...
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