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Micro-critique star (OlivarDeLaCave) :
OlivarDeLaCave
(à propos de Godzilla Minus One)
“ Alors que les cendres sont encore chaudes et les plaies encore vives Godzilla surgit et provoque le chaos. Tout raser pour tout reconstruire ”
— OlivarDeLaCave
20 janvier 2024
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cath44(à propos de Godzilla Minus One)“ Aux sources d’un trauma collectif, du fanatisme et de la culpabilité, Gojira métaphorise la menace sur l’humanité. Spectaculaire hommage. ” — cath44 23 janvier 2024
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cath4423 janvier 2024 Voir la discussion...
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bredele23 janvier 2024 Voir la discussion...
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J-L.L23 janvier 2024 Voir la discussion...
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OlivarDeLaCave(à propos de Godzilla Minus One)“ Alors que les cendres sont encore chaudes et les plaies encore vives Godzilla surgit et provoque le chaos. Tout raser pour tout reconstruire ” — OlivarDeLaCave 20 janvier 2024
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Arch_Stanton(à propos de Godzilla Minus One)“ On a très clairement ici le meilleur Godzilla de l'Ere Reiwa. Entre critique du parapluie nucléaire US, analyse géopolitique & avenir sombre ” — Arch_Stanton 1 janvier 2024
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SchifferMiller
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Arch_Stanton
Sinon, plus sérieusement, ce nouvel opus est incroyablement pertinent sur plusieurs thèmes qui mériteraient d'être analysés, approfondis et étudiés :
- la critique acerbe du militarisme et du fanatisme nationaliste japonais durant la Seconde Guerre Mondiale avec son paroxysme : les kamikazes volontaires ou forcés. Cette fuite en avant nihiliste d'un pays perdu au sens militaire, comme dans ses valeurs ancestrales devenues obsolètes
- le traumatisme des désintégrations atomiques d'Hiroshima & Nagasaki, incomprises dans un premier temps, puis trop bien assimilées : aucune chance face à l'arme de destruction massive, paroxysme de la guerre faite aux civils
- le "parapluie nucléaire" US, imposé ET réclamé dans le contexte de la Guerre de Corée et ce fameux "miracle japonais" qui n'en fut pas un. Ce protectorat encombrant des vainqueurs à la fois humiliant et rassurant, mais renvoyant dans tous les cas à l'amère défaite
- la menace constante et actuelle de l'Etat-terroriste de Corée du Nord avec ses feux d'artifices réguliers qui rappellent -si besoin était- que ce conflit, fossile de la Guerre Froide n'est toujours pas réglé, aux porte du Japon
- la gestion politique et économique du Covid-19 qui a mis à genoux le Japon, par un effet-miroir de ce confinement de 3 ans avec l'isolationnisme et l'autarcie (relative) du pays durant 300 ans, sur le thème du "survivre dans nos îles : on sait faire !"
- le second traumatisme nucléaire (civil, domestique et national cette fois) de Fukushima avec la perte quasi-définitive d'une portion du territoire, la répulsion à l'égard des victimes contaminées, ces robots-humains sacrifiés dans la belle lignée des kamikazes d'antan
- le rejet des eaux radioactives dans l'Océan nourricier et ses conséquences inconnues, selon l'idée "on verra bien ..." et les crispations nationalistes avec des voisins peu coopératifs et compréhensifs, anciennes colonies qui prétendent aujourd'hui donner des leçons à l'ancienne métropole, le Yamato sacré
Pas mal pour un seul film !
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