Ce qu'en pense la communauté
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Micro-critique star (mos3n) :
mos3n
(à propos de Massaker)
“ Sabra et Chatila par leurs bourreaux... Complément indispensable à 'Valse avec Bachir'. STL à méditer.. ”
— mos3n
10 septembre 2011
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ElmerHunter(à propos de Massaker)“ Des bourreaux sans visage sont d'emblée sans humanité, c'est l'échec d'un film qui aurait dû se passer d'image pour être un vrai document. ” — ElmerHunter 10 septembre 2011
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mos3n(à propos de Massaker)“ Sabra et Chatila par leurs bourreaux... Complément indispensable à 'Valse avec Bachir'. STL à méditer.. ” — mos3n 10 septembre 2011
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mos3n
À méditer car :
en reconnaissant et en encourageant la démarche de mettre en place un dispositif pour enquêter et juger les commanditaires de l'assassinat de Rafiq Hariri ;
on ne peut d'un autre côté, que déplorer le dénis de la communauté internationale face à l'assassinat des milliers de réfugiés palestiniens, et l'amnistie proclamée par le Liban en 1991. Des commanditaires tels ceux qu'on voit dans le film et même Ariel Sharon (à l'époque ministre de la Défense), accusés de crime contre l'humanité ne seront jamais inquiétés.
Face à ça, comment ne pas être sceptique ?.. hélas, deux poids deux mesures..
Pour moi ils ne prennent pas corps, l'image sombre et froide devient hypnotique et ne fait que parasiter le son qui perd alors en présence. Ce sont des témoignages forts et importants, mais pour moi un échec cinématographique. Cette abstraction joue pour moi dans le sens de l'abstraction d'un massacre qu'on a peine à imaginer. Littéralement inimaginable. Les bourreaux deviennent aussi impossibles à voir, libres et impunis. C'est clairement assumé, mais ça me gêne.
Ce film est pour moi une équation impossible à résoudre en termes de dispositif cinématographique, et les auteurs choisissent cette posture pour assurer une transmission. La transmission est assurée et indispensable, mais décevante pour moi en tant que film. Pour autant, je ne sais pas ce que serait une réussite. Mais ici l'important est le fond, pas la forme.
Mais, la volonté d'en faire un film sous une forme si épurée est assez symbolique du néant qui entoure cet évènement, néant humain/politique/judiciaire.
Échec cinématographique, sûrement oui, mais finalement peu importe, puisqu'on est d'accord, 'l'important est le fond, pas la forme.'
La réalisatrice avait déjà fait avant un docu sonore avec les victimes du massacre pour la radio allemande. Le film est donc aussi entièrement construit sur le montage son des récits, c'est ce qui me fait dire que finalement l'image est superflue. Mais c'est valable pour la majorité des docus à base d'interviews, sauf qu'ici l'absence d'incarnation joue (pour moi) en la défaveur des témoignages.
Et je suis aussi d'accord avec toi sur le néant général.