Palmes d’Or 2023: résultat

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Liste de 7 films par cinephile54
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Merve Dizdar : Interprètation féminine pour « Les herbes sèches » Koji Yakusho: Interprétation masculine pour « Perfect Days » Scénario : Sakamoto Yuji pour « Monster » Jury: « Les Feuilles mortes » Aki Kaurismaki Mise en scène :Tran Anh Hung pour «La passion de Dodin Bouffant Grand Prix Jonathan Glazer : « The Zone of Interest » Palme d’Or: Justine Triet pour «Anatomie d’une chute »

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22 commentaires
  • cinephile54
    commentaire modéré @Kokeshi_Kitano Je t'ai répondu sous ma liste en collant les pronostics de Télérama..Tant que je n'ai pas vu les films, je suis incapable de te dire quoi que ce soit..J'ai accès également à d'autres articles sur Justine Triet et un autre qui m'a réjouie que Télérama défende les femmes au Cinéma..Télérama avait classé le Bellocchio en 5ème position..
    30 mai 2023 Voir la discussion...
  • cinephile54
    commentaire modéré Cannes : “Anatomie d’une chute”, Justine Triet un cran au-dessus
    COMPÉTITION − Pour son quatrième long métrage, la réalisatrice excelle avec un scénario diabolique sur la dissolution du couple. Un film ambitieux pour du grand cinéma. Justine Triet a remporté la Palme d’or.

    « Anatomie d'une chute », de Justine Triet.
    « Anatomie d'une chute », de Justine Triet. Les Films Pelleas - Les Films de Pierre
    Par Jacques Morice
    Réservé aux abonnés
    Publié le 21 mai 2023 à 18h30
    Mis à jour le 27 mai 2023 à 22h08


    Dans un coin isolé de montagne, un homme a chuté du haut de sa maison. Il est retrouvé mort par son fils, 11 ans, malvoyant, revenu d’une promenade avec son chien. Que s’est-il passé ? Accident, suicide, homicide ? Une enquête est ouverte. Sa femme (fascinante Sandra Hüller, lumineuse et impénétrable), écrivaine, présente dans la maison au moment des faits, est suspectée. Arrive aussitôt un ami de confiance (Swann Arlaud), avocat de profession, qu’elle n’a pas vu depuis plusieurs années. Il lui demande de raconter en détail tout ce qu’elle a fait, ce qu’elle a entendu. Tout en laissant deviner que certains éléments peuvent l’accabler, il est clair qu’il ne doute pas de son innocence.

    Et nous ? On ne cessera d’apprendre, de s’interroger, en se forgeant sa propre conviction. Il y a bien là tous les éléments concourant au suspense d’une véritable intrigue policière, mais rehaussée d’une approche intime des personnages. Dès le début, un sentiment de proximité s’est en effet instauré avec Sandra, cette héroïne complexe qu’on découvre dans son foyer, lieu d’ancrage et d’effondrement de l’histoire. Le décor, la vie matérielle, l’expertise des faits, d’un côté ; la chute, la verticalité de l’abîme, le puits sans fond de la vérité, de l’autre.

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    Voilà de quoi est fait Anatomie d’une chute, le quatrième long métrage d’une réalisatrice qu’on a défendue depuis ses débuts. Mais Justine Triet franchit clairement un palier avec ce film ambitieux sur la défaite d’un couple, analysée et disséquée avec d’autant plus d’intérêt qu’il confronte deux fortes personnalités, ayant chacune la passion de l’écriture. Une passion quelque peu contrariée chez Samuel, le mari, professeur charismatique, qui avait décidé de faire classe à leur fils à la maison. Est-ce par manque de temps, d’énergie, de confiance en lui ? Il n’était pas parvenu au statut de reconnaissance littéraire de sa femme.

    Bataille d’ego, désir, frustration, jalousie sont au cœur du film. Faire perdurer le couple n’est pas chose aisée, il faut que chacun y trouve sa place, son équilibre, son indépendance. C’est une construction fragile. Arthur Harari et Justine Triet, couple à la ville, le savent pertinemment. C’est ensemble qu’ils ont écrit ce scénario diabolique, manière qu’on imagine volontiers joyeuse pour eux d’évacuer le pire. La sagacité de ce scénario est d’aborder la faillite du couple à travers plusieurs angles – psychologique, politique, sexuel et finalement judiciaire. Pari fou, pleinement gagné. Le procès de Sandra offre un terrain idéal pour tout savoir d’elle, sachant que cette vie privée ainsi exposée n’est pas sans risque pour son fils meurtri, Daniel, un garçon vif, intense tout autant qu’émouvant. Il est rarissime de voir un enfant appréhendé ainsi, dans un conflit de loyauté, avec tant d’aplomb et de foi. Et c’est sans doute la hardiesse majeure du film : faire de Daniel, face à sa mère accusée du meurtre de son père, une sorte de voyant extralucide. Qui, par ses témoignages à la barre, laisse médusée la présidente du tribunal.

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    Croire en la capacité d’écoute et de raisonnement de chacun. Voilà ce qui motive Justine Triet, si sensible dans sa mise en scène au son, à la parole – le recours à telle ou telle langue (l’anglais, le français, l’allemand) et à sa traduction constitue ici un enjeu de plus dans ce mille-feuille fictionnel. Voilà du cinéma qui veille en somme à toujours élever ses personnages vers le haut, quels que soient leur égoïsme, leur ingratitude ou leur cruauté. Tout le contraire d’une chute. À mi-festival, on peut déjà se lancer dans les pronostics. Il serait vraiment étonnant, pour ne pas dire rageant, que ce grand film ne soit pas récompensé, d’une manière ou d’une autre. Prix du scénario, Prix d’interprétation féminine, Prix de la mise en scène, Palme d’or, pourquoi pas. Dans toutes ces catégories, Anatomie d’une chute excelle.

    s Anatomie d’une chute, de Justine Triet (2h30). Avec Sandra Hüller, Swann Arlaud, Milo Machado Graner, Samuel Theis. En compétition. Sortie en salles le 23 août.
    FESTIVAL DE CANNES 2023
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    Festival de Cannes 2023
    30 mai 2023 Voir la discussion...
  • cinephile54
    commentaire modéré @Kokeshi_Kitano voilà j'ai qd même partagé l'emballement de Télérama pour le film de Justine Triet..De mon côté, j'avais bcp aimé son film "La Bataille de Solférino" (2013), son premier long métrage vraiment prometteur et en ce moment des tas de polémiques, en raison du fait des "aides" pour son film mais là, je n'y connais pas grand chose..Et si subventions il y a, tant mieux! Je me souviens avoir discuté avec une réalisatrice venue vers chez moi, présenter son film et qui avait déjà parlé du gros problème financier qu'elle avait rencontré et rencontrera ultérieurement..
    30 mai 2023 Voir la discussion...
  • Kokeshi_Kitano
    commentaire modéré @cinephile54 oui je vois que le film la passion de dodin bouffant a été bien descendu par Télérama comme partout ailleurs. D'ailleurs, le cinéaste, je trouve n'avais par le passé réussi qu'un seul grand film : l'odeur de la papaye verte. Un choix vraiment particulier. Je trouve aussi que l'ensemble des films en compétitions n'ont pas, dans leur majorité, emballés les foules. Il y a eu peu de retour sur le Scorcese et l'indiana jones (hors compétition) à l'air très médiocre comme prévu. Bref, y'a plus qu'à attendre.
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • nnb
    commentaire modéré @cinephile54 Merci d'avoir reproduit cet article de Télérama "réservé aux abonnés"...dont je ne fais plus partie.
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • cinephile54
    commentaire modéré @nnb Et moi, c'est le contraire, nous étions abonnés durant plus de 20 ans, voire plus (cadeau par mes beaux-parents) et ayant quitté Paris, nous l'avons arrêté quelques années après..Là c'est en numérique mais je vais peut-être me laisser tenter par la version papier selon le tarif..Car les yeux, entre les films en vo, les articles sur le net etc.. en prennent un coup..Télérama a toujours eu de bons articles sur le cinéma et autres, et il me manquait..
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • cinephile54
    commentaire modéré @Kokeshi_Kitano J'ai un bon souvenir de "l'odeur de la papaye verte", vu il y a longtemps ,tiens il me faudrait le (re)voir. Sinon, je me méfie des critiques que j'évite de lire avant de voir le/les film/s car je ne tombe pas forcément d'accord avec ! c'est tellement subjectif!
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • nnb
    commentaire modéré @cinephile54 J'ai beaucoup aimé L'odeur de la Papaye verte ainsi qu'à La Verticale de l'été du même réalisateur, lequel a fait très peu de films à vrai dire. Ces deux derniers tout en délicatesse et une certaine poésie...j'irai voir La Passion selon Dodin Bouffant.
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • cinephile54
    commentaire modéré @nnb Je tenterai de (re)voir "l'Odeur de la Papaye verte", déjà loin..et le film présenté à Cannes, car je ne peux pas faire de jugement sur un film sans l'avoir vu..(et c'est hyper subjectif..).
    31 mai 2023 Voir la discussion...
  • zephsk
    commentaire modéré Bonjour @cinephile54, j'ai dû modérer deux commentaires reproduisant un de nos articles réservés aux abonnés. Il faudra évidemment éviter que ça se reproduise à l'avenir...
    14 juin 2023 Voir la discussion...
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