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Dans les années 30, pendant la Grande dépression, Thomas Dickson, banquier, doit faire face a son conseil d'administration frileux, alors qu'il veut faire circuler l'argent qui lui est confié. De plus, sa femme le trompe avec le caissier principal, qui fomente un hold-up. Mais Matt, un ancien prisonnier auquel il a donne une seconde chance, déjouera tous les pièges et parviendra a sauver la banque de la faillite.
Il y a, dans ce film, 2 plans vertigineux de la foule en panique, qui pourraient être donnés comme exemples définitifs des propriétés de la mécanique des fluides :
- Plan général de l’intérieur de la banque, fixe pendant plusieurs minutes ; les personnes voulant retirer leur argent arrivent de derrière la caméra, par la droite et par la gauche, et par vagues de plus en plus fortes, jusqu’à l’encombrement total…
- Plan en plongée sur la même salle d’accueil de la banque, entièrement remplie ; tout le monde porte un chapeau ; les mouvements par groupes de chapeaux sont comme des spirales complexes et infinies…
Capra reprendra le même thème dans une séquence tout aussi intense de « La vie est belle », dans laquelle Bailey sauve tout juste sa petite banque de prêt après une journée de panique : à la fin de la journée, il ne restera qu' 1 dollar en caisse !