“ La recherche de ses origines perdues ne peut que mener à la solitude. Je est cette forme nouvelle dont la connaissance est une illusion. ”— Apocalypse1223 juillet 2015
“ Tout semble prêt à se dérober, l'époque, le temps, et les amours avec. Le cinéma s'empare alors de ce qu'il reste de lumière, de mélancolie. ”— Apocalypse12 2 novembre 2019
“ De l'amour à la mort, une dialectique, un fil tendu. Que valsent ensemble fantômes et amants ! Le cérébral est tout drapé d'un cœur qui bat. ”— Apocalypse12 3 mars 2018
Synopsis : 1973, dans la région de Los Angeles. Alana Kane et Gary Valentine font connaissance le jour de la photo de classe au lycée du garçon. Alana n’est plus lycéenne, mais tente de trouver sa voie tout en travaillant comme assistante du photographe. Gary, lui, a déjà une expérience d’acteur, ce qu’il s’empresse de dire à la jeune fille pour l’impressionner. Amusée et intriguée par son assurance hors normes, elle accepte de l’accompagner à New York pour une émission de télévision. Mais rien ne se passe comme prévu…
“ Dans ce « film-matière », on ne devine que les silhouettes, l'éclat d'une flamme qui danse avec la mort et vient miroiter sur les visages. ”— Apocalypse1224 octobre 2014
“ La grâce de la mise en scène n'a d'égale que la délicatesse du regard : romance étourdie, contretemps en harmonie. À faire rougir le bleu. ”— Apocalypse1210 décembre 2020
“ Vivre sa vie, cette valse éperdue des maux passants, éternelle rengaine de nos passions. De la musicalité de l'être, chœurs à corps perdus. ”— Apocalypse1218 juin 2017
Synopsis : John a perdu tout son argent. Il rencontre Sydney et tous deux partent pour Reno. Sous la tutelle de Sydney, John devient un joueur professionnel. Il tombe également amoureux...
Synopsis : Eddie Adams emploie ses « attributs » masculins pour rentrer dans le monde de la pornographie. Le film montre plusieurs facettes de ce monde dans les années 1970 et 1980 en Californie, de l'univers du film à la déchéance dans les drogues. Il montre aussi les différentes origines des personnages, qui les ont poussé ou fait glisser dans cet univers parfois glauque, parfois fantaisiste.
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@CyberSpace : Je pourrais être d'accord avec toi quant à son statut de brillant faiseur si PTA n'avait pas réalisé ses deux derniers films. Concernant Inherent Vice, nous sommes d'accord. Cependant, je vois que tu as détesté The Master. Pourrais-tu m'éclaircir un peu sur ta vision du film ? @QuarterPounder : Je peux comprendre que l'on apprécie pas The Master, il reste assez abstrait. Personnellement je trouve ça brillant, et d'une profondeur incroyable.
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Je suis un admirateur du bonhomme. Sinon j'ai déjà lu ailleurs qu'il lui a été reproché d'être un peu trop référentiel mais néanmoins @CyberSpace, au delà d'être un "bon faiseur" comme tu dis, c'est également un très bon scénariste et l'un des meilleurs directeurs d'acteurs actuels (avec Tarantino et quelques autres, j'en vois peu l'égalant à ce point de vue). Sinon j'ajouterai que bien que plus léger du reste de sa filmographie, Punch drunk love est une petite pépite !
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@CyberSpace Ha d'accord, je vois ton point de vue. Je ne connais pas assez les grands classiques dont il s'est inspiré du coup, le reproche que tu lui fais ne me gène pas trop. Et comme je l'ai déjà dit à quelques détracteurs de Tarantino, je préfère du cinéma très (trop ?) référencé mais fait avec passion plutôt que l'amas de blockbuster aseptisés qui nous est servi depuis 15 années.
commentaire modéré@Apocalypse12 Un réalisateur que j'affectionne énormément, un de ceux qui m'ont fait aimer le cinéma. Un style unique, une volonté de sophistication très forte (parfois trop peut-être ?), des ambiances sonores très travaillées, etc. Le seul reproche que je pourrais lui faire, notamment après le visionnage d'Inherent Vice qui pour le coup m'a déçu, c'est qu'il ne vas pas assez à l'essentiel pour moi. J'ai également fait un top sur PTA : http://www.vodkaster...mas-anderson/1308621 Plutôt similaire notamment les jugés comme les meilleurs ! Double Mise ne fait pas partie de ton top, mais il n'est pas indispensable à mon sens, clairement son film le moins abouti.
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@CyberSpace : Je peux aisément comprendre que l'on puisse s'ennuyer devant The Master, film au rythme lent, très abstrait. Mais je le trouve tout de même très fort. Tout d'abord grâce à la direction des acteurs absolument sublime formidable (pas d'accord sur ce point ?). Je trouve d'ailleurs assez impressionnante la manière dont Joaquin Phoenix s'exprime, notamment corporellement. Constamment au bord de la rupture, c'est assez sidérant de voir à quel point il maîtrise tous les traits de son personnage.
Dans un second temps, c'est la mise en scène qui impressionne. Elle épouse à la perfection l'esprit et l'état psychique du personnage de Phoenix, Freddie. Elle aussi est constamment au bord de la rupture, alternant entre plans en extase apaisés et champ / contre-champ furieux, travellings maitrisés et caméra à l'épaule vacillante. En ce sens, la narration en point de vue interne est, elle aussi, extrêmement aboutie et maîtrisée. Plusieurs scènes peuvent illustrer ce que j'essaye de dire, notamment lorsque PTA nous montre ce que Freddie perçoit lorsque le personnage de Phillip Seymour Hoffman danse en chantant : une multitude de femmes nues. Quelque soit l'état psychologique du personnage, la mise en scène et la narration ne font q'un avec lui. Ce qui nous plonge du coup, nous, simples spectateurs, au cœur de l'histoire, et donc de la manipulation induite par la secte.
Cependant, encore plus fort que cela, The Master est aussi un étude, d'une acuité rare, du pouvoir de manipulation du Cinéma, comme en témoigne la scène où la femme du maître de la secte demande à Freddie de changer la couleur de ses pupilles, et que celles-ci, par la seule force du 7ème Art, tournent au noir. C'est alors le public qui est manipulé, grâce au Cinéma, et dés lors que l'on consacre ma passion à son plus haut degré de perfection, de manipulation, et de subtilité, je suis comblé.
Pour finir, je trouve que le scénario est d'une précision et d'une beauté rares. Que ce soit le duel / duo entre ces deux hommes, dont on ne sait au final qui a le plus besoin de l'autre. Ou bien alors cette recherche intérieure, du Je que l'on a perdu (à la guerre peut être ...), de ses origines lointaines. Et lorsque l'on retrouve ces origines, on préférait les oublier, elles ne sont que solitude et bestialité, d'où le final éminemment pessimiste.
Mais bref, je comprends ton point de vue, je ne peux pas te forcer à aimer, et comme toi, j'attends avec impatience son prochain film (désolé pour le pavé ...).
commentaire modéré@Apocalypse12 Excellent résumé qu'est ce chef d'oeuvre The Master. Mon classement des 4 premiers est exactement similaire au tien, j'ai tant adoré there will be blood. Il faudrait que je revoir Inherent Vice mais déjà on sentait vraiment un PTA qui manipule encore + son spectateur que dans The Master, puisqu'il arrive à manipuler son acteur principal. Un réalisateur extrêmement talentueux, mais dont l'approche est assez difficile à percevoir c'est certain.
@QuarterPounder : Je peux comprendre que l'on apprécie pas The Master, il reste assez abstrait. Personnellement je trouve ça brillant, et d'une profondeur incroyable.
Dans un second temps, c'est la mise en scène qui impressionne. Elle épouse à la perfection l'esprit et l'état psychique du personnage de Phoenix, Freddie. Elle aussi est constamment au bord de la rupture, alternant entre plans en extase apaisés et champ / contre-champ furieux, travellings maitrisés et caméra à l'épaule vacillante. En ce sens, la narration en point de vue interne est, elle aussi, extrêmement aboutie et maîtrisée. Plusieurs scènes peuvent illustrer ce que j'essaye de dire, notamment lorsque PTA nous montre ce que Freddie perçoit lorsque le personnage de Phillip Seymour Hoffman danse en chantant : une multitude de femmes nues. Quelque soit l'état psychologique du personnage, la mise en scène et la narration ne font q'un avec lui. Ce qui nous plonge du coup, nous, simples spectateurs, au cœur de l'histoire, et donc de la manipulation induite par la secte.
Cependant, encore plus fort que cela, The Master est aussi un étude, d'une acuité rare, du pouvoir de manipulation du Cinéma, comme en témoigne la scène où la femme du maître de la secte demande à Freddie de changer la couleur de ses pupilles, et que celles-ci, par la seule force du 7ème Art, tournent au noir. C'est alors le public qui est manipulé, grâce au Cinéma, et dés lors que l'on consacre ma passion à son plus haut degré de perfection, de manipulation, et de subtilité, je suis comblé.
Pour finir, je trouve que le scénario est d'une précision et d'une beauté rares. Que ce soit le duel / duo entre ces deux hommes, dont on ne sait au final qui a le plus besoin de l'autre. Ou bien alors cette recherche intérieure, du Je que l'on a perdu (à la guerre peut être ...), de ses origines lointaines. Et lorsque l'on retrouve ces origines, on préférait les oublier, elles ne sont que solitude et bestialité, d'où le final éminemment pessimiste.
Mais bref, je comprends ton point de vue, je ne peux pas te forcer à aimer, et comme toi, j'attends avec impatience son prochain film (désolé pour le pavé ...).
Regarde Hard Eight c'est un vrai bonheur :)